la cité

Glomenghem

Glomenghem et Rincq sont deux hameaux si unis que l'on ne les cite jamais l'un sans l'autre, comme s'ils ne formaient qu'une même entité. Ils font partie, depuis des temps immémoriaux, de la commune d'Aire, bien qu'ayant toujours eu quelques différences.

Sous l'Ancien Régime, ces hameaux formaient une paroisse qui, à la différence des autres de la ville, ne dépendait pas du chapitre de Saint-Pierre, mais relevait de l'abbaye de Saint-Augustin-lez-Thérouanne. Un moine prémontré de Saint-Augustin faisait fonction de curé.

C'est seulement en 1803 qu'une paroisse ordinaire fut établie et que l'église (ou du moins ce qui en restait après les destructions de la Révolution) fut rendue au culte catholique.

Vendue comme bien national en 1792 à un raffineur d'Aire, Paul Bommier, elle avait servi pendant dix années, de chantier de récupération de matériaux.

 

sécession des hameaux

 

En 1857, les habitants de Rincq et de Glomenghem adressèrent au maire d'Aire-sur-la-Lys, Elisée Warenghem, une pétition demandant à faire sécession de la commune d'Aire-sur-la-Lys. Le conseil municipal airois accepta cette demande et vota la scission, mais ce fut le le sous-préfet de Saint-Omer qui refusa d'entamer une procédure administrative.

L'affaire en resta là. Il faut préciser que cette opération prétendait régler la question du partage entre les habitants de Glomenghem du marais que l'administration municipal d'Aire-sur-la-lys refusait.

 

la chapelle

 

Ce n'est qu'une succursale, de l'église de Rincq, mais elle a été magnifiquement restructurée. Ses vitraux réalisés en 1934 ont été pulvérisés en 1944, lors du bombardement de la rampe de V1 de Blanc-Pignon. Ils ont été remplacés en 1955.

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