la cité
Saint-Quentin,
où il fait bon vivre…
Le hameau de Saint-Quentin autrefois appelé Bléty, possédait dès le IXe siècle une église dédié à saint Quentin. Plusieurs fois pillé et incendié, cet édifice sera reconstruit en style gothique et les paroissiens y adjoindront une seconde nef au XVIe siècle.
On peut admirer à l'intérieur des clefs de voûte qui représentent diverses figures : la sainte Trinité, saint Quentin et saint Omer pour la voûte centrale.
Les armes d'Aire et celles du chapitre de la Collégiale Saint-Pierre ornent les clefs de voûte de la seconde nef. Des motifs floraux, des feuilles de vigne et des chimères sont également sculptés sur les petites clefs.
Le territoire est certes très étendu mais il offre surtout à la population la proximité du centre d'Aire et un cadre particulièrement agréable et verdoyant. Si le hameau continue d'avoir une activité essentiellement agricole, elle diminue d'année en année puisque les enfants prennent de moins en moins la succession de leurs parents agriculteurs qui partent à la retraite.
Si l'on fait un saut dans le passé, on se rend compte qu'en 1912, le hameau était le seul sur les autres à compter de nombreux corps de métier (maçon, couvreur, instituteur, charretier, terrassier, blanchisseur, marchand de charbon, pépiniériste, brasseur, menuisier, charron).
La lacquette et le Mardyck permettent aux amoureux de la pêche de s'adonner à leur loisir favori.
En 1910, une école de garçons et une école de filles accueillent les petits élèves au cœur du hameau. L'école des filles avait cependant causé quelques ennuis à l'époque où les lois sur la laïcisation devaient être appliquées. En effet malgré l'interdiction légale, les écoles de filles de Saint-Quentin et d'Aire restaient toujours dirigées par les Sœurs de la Providence.
Le conseil municipal dans sa majorité résistait au préfet et demandait encore en 1902 que les sœurs puissent rester. En janvier 1903, elles recevaient l'ordre de quitter Aire.
Trois cents personnes leur feront escorte de la rue du Château à la gare. Mille deux cents personnes bloqueront le départ du train pendant un court instant.
Aujourd'hui les deux écoles continuent de fonctionner. Elles accueillent également les enfants de Moulin-le-Comte.
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