architecture industrielle

les fonderies de suif

Au milieu du XIXe siècle, Aire-sur-la-Lys compta au moins cinq fonderies de suif et fabriques de chandelles qui s’établirent entre 1840 et 1850 sur l’axe routier principal de la ville (fonderie Beaussart et fonderie Quénivet rue de Saint-Omer, fonderie Sepez-Soinne rue du Bourg, fonderie Halluin-Porteau rue d’Arras).

 

Le nombre relativement élevé de ces petits établissements s’explique par la présence en cette ville d’abattoirs importants où ils s’approvisionnaient.

Après être sortis de l’abattoir, les déchets étaient hachés et broyés avant d’être déposés dans des cuves destinées à les fondre. Celles-ci contenaient plusieurs hectolitres d’eau et étaient chauffées au moyen de serpentins à vapeur.

 

Ces installations, qui ne requéraient pas un espace considérable et n’utilisaient qu’un matériel de fabrication fort réduit, étaient logées dans les dépendances des habitations: il consistait essentiellement en une chaudière, un fourneau avec une cheminée d’une hauteur de 10 à 15 mètres ainsi que l’imposaient les règlements de salubrité, un bac à plonger, des tréteaux à sécher et, surtout, beaucoup d’eau.

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