architecture industrielle

les tanneries et bourelleries

la tannerie Houcke-Piel

 

L'implantation de tanneries sur les courants d'eau secondaires d'Aire-sur-la-Lys, notamment rue des Tanneurs, est à mettre en relation avec l'importance, dès le Moyen-Age, de l'élevage sur le territoire de la commune et ses environs.

Un plan de 1873 montre l'état des installations des moulins Le Comte au XIXe siècle : à cette époque le moulin de la rive gauche, aujourd'hui détruit mais connu par un document ancien, a été rebâti. Celui de la rive droite, incendié en 1881, sera rebâti en 1883. Trois roues permettaient de faire fonctionner un élévateur à godets, une pompe à eau et un monte-sacs.

 

Elles alimentaient également en électricité les bâtiments industriels et les maisons ouvrières.

Le Plan Relief de 1745 offre une vision exacte et irremplaçable des bâtiments tels qu'ils étaient encore représentés sur un relevé datant de 1842 accompagnant une demande d'autorisation d'installation d'une " usine ".

 

En 1880 la propriété est acquise par Monsieur Desjardins-Delbende qui y installe un établissement d'épuration d'huile végétale dont il ne reste plus aucune trace.

la tannerie Guilleman

 

Cet établissement est figuré sur le Plan Relief de 1745. L'activité de tannerie y est attestée par la représentation de six cuves à l'air libre où s'effectuait le tannage.

 

Les cuirs recouverts de tan y étaient étendus et superposés dans les cuves humidifiées. Ils passaient dans plusieurs cuves avant la phase de séchage. Ces opérations nécessitaient une grande quantité d'eau.

 

Le plan cadastral de 1817 atteste le maintien de l'activité au XIXe siècle.

La façade du logis 25 rue des Tanneurs ne laisse rien deviner de la présence d'ateliers en fond de parcelle dont il reste cependant quelques vestiges.

la tannerie Duriez-Lagille

 

Cette tannerie importante située 18 rue de Brabant, était propriété de Monsieur Duriez-Lagille qui possédait également un clos d’équarrissage au hameau de la jumelle.

 

Son existence est attestée dès 1841 et jusqu'en 1887.duriez

 

Ses ateliers étaient installés en bordure de la Lys dans un ancien édifice reconverti, comme c'était généralement le cas.

 

Un cours d'eau traversait la parcelle de part en part.

La bourrellerie-sellerie Berton

 

De 1896 à 1975, Auguste Berton-Gadelin, puis son fils Henri Berton-Vermeersch à partir de 1927, ont exercé l'activité de bourrelier-sellier-matelassier.

 

Ces artisans transformaient le cuir pour fabriquer et réparer les harnais, les brides, les attelages et sièges, les bâches…

 

Le crin utilisé pour garnir les selles, colliers et sièges leur servait également à fabriquer des sommiers et des matelas.

De 1816 au début des années 1860, le 102 rue d'Arras fut une brasserie et au paravent une fabrique de sel.

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